Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

jeudi 27 juin 2013

L'arnaque Ed Snowden,

Du même auteur que les précédents articles sur le sujet. Je ne lis même pas les infos sur cette histoire tirée par les cheveux, le "Dallas" version espionnage, sur fond d'opération psychologique (Tavistock ?). Comme pour les attentats sous fausse bannière, c'est tellement gros, qu'on en rigolerait presque. On en saura plus ensuite, dès que cette histoire aura été décryptée.

Alors Edward Snowden aurait quitté Hong Kong pour la Russie, se trouverait d'après les infos dans une zone de transit de l'aéroport de Moscou. Mais la NSA ne sait pas où il est...Hi, hi.

Ed Snowden, la NSA et le conte de fées auquel aucun enfant ne se laisserait prendre

25 juin 2013 par Jon Rappoport
Il arrive parfois qu'une dissonance cognitive, qu'on nomme habituellement une contradiction, émette un bruit de cloche si puissant qu'elle vous fait tomber de votre chaise.

Mais si vous êtes un androïde dans ce merveilleux monde de réalité synthétique, vous vous levez, plaquez un sourire sur votre visage et continuez à avancer en traînant les pieds...

Voyons voir. La NSA est l'agence d'espionnage la plus impressionnante jamais conçue dans ce monde. Si vous traversez une rue dans une ville paumée des É.-U., et que vous achetez une glace un mardi après-midi de juillet, ils le savent.

Ils savent si vous vous asseyez au comptoir pour boire cette glace ou si vous la prenez et l'emportez vers la seule table du bar. Ils savent si vous léchez la glace ou si vous la mangez à la petite cuillère.

Ils savent si vous gardez le ticket de caisse de votre glace ou si vous le laissez sur le comptoir.

Ils savent si vous portez des chaussures de ville ou des baskets. Ils savent la marque de vos sous-vêtements. Ils connaissent votre crème à raser et de manière précise le type d'emballage d'où vous la sortez.

Mais cette agence, avec ses immenses pouvoirs et ses dollars...

N'arrive pas à pister par elle-même l'un des siens, un homme qui est venu travailler tous les jours, un homme qui a inventé une histoire sur un besoin de traitement à Hong Kong pour l'épilepsie et qui a ensuite filé.

Et ils n'arrivent pas à le retrouver.
Ils n'arrivent pas à le trouver à Hong Kong, où il a fait une interview en vidéo avec Glenn Greenwald du journal The Guardian. Ils ne peuvent trouver le refuge ou l'hôtel où il réside.

Non. Ils n'arrivent pas à le trouver ou à espionner ses communications pendant qu'il est à Hong Kong. Ils n'arrivent pas à déterminer s'il a réservé un vol pour la Russie. N'arrive pas à l'intercepter à l'aéroport avant qu'il ne quitte la Russie. Trop difficile.

Et cet homme, cet employé, se promène partout avec quatre ordinateurs portables qui contiennent les clés de toute la connaissance secrète de l'espionnage de l'univers connu.

N'arrivent pas à localiser ces ordinateurs. N'arrivent pas à les pirater pour voir ce qu'il y a dedans. N'arrivent pas à accéder aux ordis ou aux données. Les esprits techniques les plus brillants de cette génération ou de n'importe quelle autre génération peuvent retrouver un ordinateur en Mongolie extérieure en plein blizzard, mais ces ordinateurs baladeurs de Hong Kong sont pratiquement hors d'atteinte.

Et avant ça, cet homme, Snowden, cet employé, qui est parti d’Hawaï, était capable d'avoir accès à l'agencement du réseau tout entier du renseignement américain. Si. Il était capable de se servir d'une clé USB.

Il est allé à pied à son travail avec une clé USB, l'a branchée et a volé...l'ensemble des infos. Il en a volé assez pour "mettre à bas le réseau complet du renseignement américain en un seul après-midi."

Non seulement ça, mais n'importe qui travaillant à cette superagence comme analyste, comme superviseur des systèmes d'analyse, aurait pu faire la même chose. Il aurait pu voler les clés du royaume.

Voilà pourquoi les génies de la NSA avec un QI supérieur à 180 ont décidé, aujourd'hui, en plein milieu de l'affaire Snowden, qu'ils avaient besoin "de règles et de procédures plus strictes" pour leurs employés. Bien.

Aujourd'hui, quelques éléments de sécurité interne qu'ils ne pensaient pas nécessaires seront mis en place.

C'est, souvenez-vous, l'agence d'espionnage la plus secrète au monde. L'agence d'espionnage la plus riche. L'agence d'espionnage la plus intelligente.

Mais d'une façon ou d'une autre, ils ont négligé ce point de leur propre sécurité. Ils ont laissé une porte ouverte, pour que n'importe lequel de leurs analystes puisse tout voler.

Puisse tout prendre. Puisse juste s'en emparer, le copier et le stocker sur quelques ordis portables.

Mais aujourd'hui, oui aujourd'hui, ayant pris conscience de cette vulnérabilité, l'agence va apporter des corrections.

Sûr.
Et les journalistes de l'élite des médias américains ne trouvent pas trop difficile d'avaler ça.

Un élève de 6e intelligent pourrait y voir clair en une minute dans ces monceaux de balivernes fabriquées, mais les journalistes vétérans aux cheveux grisonnants restent interloqués.

Hier soir, à la télé, dans un reportage qui m'a laissé sans voix, un ramassis d'experts en informations a averti qu'Ed Snowden, qui se balade avec ces quatre ordis portables, pourrait être une cible facile pour des espions chinois ou russes qui pourraient trouver un accès aux données de ces ordinateurs. Les espions n'auraient qu'à les pirater.

Mais la NSA n'y arrive pas. Non. La NSA ne peut découvrir ce que possède Snowden. Ils ne peuvent faire que des spéculations.

C'est une mascarade dans la mascarade.
La totalité de cette affaire Snowden est un coup fourré. C'est le genre d'opération qui fonctionne parce que les gens sont préparés à croire n'importe quoi.

La plus rigoureuse et puissante et riche et intelligente agence d'espionnage au monde ne peut retrouver son propre employé. Son boulot est le pistage et elle ne peut le trouver.

Son boulot c'est la sécurité et elle ne peut protéger les propres données de ses employés.

Si vous croyez à ça, j'ai plein d'appartements à vendre dans un trou noir au centre de la Voie lactée.

Dans de précédents articles, j'ai fait valoir l'argument que Snowden était un opérateur de la CIA qui travaillait toujours pour son ancien employeur. La CIA lui a donné tout un tas de données de la NSA. Il n'a rien volé. La CIA veut ouvrir une brèche à la NSA. C'est ce qu'on appelle une guerre interne de territoire. Ça dure depuis aussi longtemps que ces agences se côtoient.

Par exemple...l'argent.
Wired Magazine, numéro de juin 2013. James Bamford, auteur de trois livres sur la NSA, déclare : "En avril, dans le cadre de sa requête de budget 2014, le Pentagone [qui dirige la NSA] a demandé au Congrès 4,7 milliards de dollars pour de nouvelles "opérations du cyberespace", presque 1 milliard de plus que l'allocation de 2013. Dans le même temps, les budgets de la CIA et ceux d'autres agences de renseignement ont été diminués de presque autant, 4,4 milliards de dollars. Une partie de l'argent allant à ...[la NSA] sera consacré à créer 13 équipes de cyberattaque."

Ce qui signifie de l'argent pour espionner. Bien plus pour la NSA, bien moins pour la CIA.

Guerre de territoire.
Mais restons dans cet article focalisé sur les contes de fées, qui font les gros titres de la presse, du public et des hommes politiques.

Nous avons des journalistes au Washington Post et au Guardian. Nous avons Julian Assange, le patron de Wikileaks. Ils parlent tous de Snowden. La NSA peut les espionner. D'accord ? Ils peuvent écouter leurs appels et lire leurs courriels et pirater leurs documents.

Mais la NSA ne peut faire tout cet espionnage et ensuite s'en servir pour retrouver Snowden. Ils n'arrivent pas à s'en sortir. Donc... chaque personne au monde avec un ordinateur possède des mots de passe. La NSA peut les transpercer comme une épée qui traverse du beurre ramolli. Mais Assange et le Post et le Guardian et Snowden doivent avoir des mots de passe superspéciaux.

Ils obtiennent ces mots de passe en envoyant une enveloppe timbrée à leur propre adresse, avec 25 cents et le haut d'une boîte de céréales aux Rangées solitaire. Ces mots de passe sont chargés de nuages atomiques qui obscurcissent la tête des hommes, ils ne peuvent donc les voir ou les espionner. Ils sont immortels et invulnérables.

La NSA peut espionner n'importe qui d'autre sur terre, mais ils ne peuvent s'immiscer dans les affaires quand il s'agit du Post, du Guardian et d'Assange.

Et si Snowden s'envole pour l'Équateur, cela va aussi devenir un mystère insurmontable. "Non, nous ne savons pas où il est. Il a disparu. L'Équateur a un bouclier de Romulan (comme dans Star Trek) au-dessus de lui. La technologie cachée est trop avancée".

Peut-être vous rappelez-vous que, dans les tout premiers jours du scandale, Snowden a prétendu qu'il pouvait espionner n'importe qui aux US, y compris un juge fédéral ou même le président, s'il avait leurs adresses de messagerie. Mmh mmh. Mais les talents combinés de la NSA, aujourd'hui, ne peuvent espionner Snowden. Je pense qu'ils ne peuvent même pas trouver son adresse courriel.

Snowden n'est pas le seul gars calé du pays en informatique. Il doit y avoir un million de gens, au minimum, qui peuvent récupérer vite fait des adresses courriel qui échappent à la NSA. Oui ?

Nous avons ici des contradictions empilées sur des contradictions empilées sur des mensonges.

Et au beau milieu, une masse de gens disent, "N'y regardez pas de trop près. Snowden est un héros et il a exposé la NSA et c'est un truc merveilleux".

Et une masse d'autres gens disent, "Snowden est un traître et il devait être jugé à l'étranger pour trahison ou tué. C'est tout ce qu'il y a à dire."

La vérité ? Hé bien, la vérité, comme ils disent, est la première victime dans les guerres. Mais dans le boulot de l'espionnage, la vérité n'a jamais été au rendez-vous. C'est l'une des conditions nécessaires de l'industrie.

"Fiston, si tu penses avoir menti avant, tu ne sais pas de quoi tu parles. Nous allons te dire de faire des choses qui vont te donner le vertige. Ça fait partie du jeu. Nous allons te faire dire des mensonges pendant ton sommeil."

Et voilà les gens auxquels croit le public.

C'est une belle chose. Vraiment. Les contes de fées sont faits de sucre et le public, la presse et le monde mangent ce sucre. Et ensuite ils en redemandent.
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